Des scénettes à forte charge
symbolique, au gré d'associations d'idées et d'images, un univers
surréaliste peuplé de fous, de personnages grotesques, vision
cynique, persifleuse, caricaturant les travers humains. Une
monstruosité affichée, le bestiaire n'est jamais loin.
Zestes d'espoir néanmoins au
travers d'un humour noir non dénué d'une certaine naïveté.
Dans l'air, tout tourbillonne,
les traits des visages s'affaissent, s'accentuent, des couleurs
s’affadissent ou se font plus vives, reflètent nos états d'âmes.
Des visages, bien souvent, en
premiers plan, aux grands yeux doux et tristes articulent l'ensemble
de la scène.
Du jour à la nuit, du rêve
éveillé d'où peut surgir l'irraisonné, aux turpitudes de la vie
nocturne, ils semblent perdus dans leurs méandres.