mercredi 14 mai 2014

A perte de nuit




  Des scénettes à forte charge symbolique, au gré d'associations d'idées et d'images, un univers surréaliste peuplé de fous, de personnages grotesques, vision cynique, persifleuse, caricaturant les travers humains. Une monstruosité affichée, le bestiaire n'est jamais loin.

 Zestes d'espoir néanmoins au travers d'un humour noir non dénué d'une certaine naïveté.

 Dans l'air, tout tourbillonne, les traits des visages s'affaissent, s'accentuent, des couleurs s’affadissent ou se font plus vives, reflètent nos états d'âmes.

 Des visages, bien souvent, en premiers plan, aux grands yeux doux et tristes articulent l'ensemble de la scène.

 Du jour à la nuit, du rêve éveillé d'où peut surgir l'irraisonné, aux turpitudes de la vie nocturne, ils semblent perdus dans leurs méandres.